Statut du chirurgien-dentiste
 - La très grande majorité d’entre eux (91%) ont une activité libérale exercée individuellement ou en groupe.

L’activité salariée est pratiquée dans une structure comme l’hôpital, l’assurance maladie complémentaire (les centres de santé, cabinets mutualistes), la sécurité sociale, le service de santé des armées ou au sein d'un cabinet libéral.

Les services d'odontologie ou de stomatologie des hôpitaux ou des cliniques privées pratiquent des opérations plus lourdes.

Les chirurgiens-dentistes sont conventionnés à 98%. Ils respectent une convention signée avec l’assurance maladie obligatoire. La convention en vigueur date de juin 2006.

Les chirurgiens-dentistes peuvent avoir un exercice non conventionné, dans ce cas ils fixent librement leurs honoraires et les actes sont remboursés au patient à un niveau très inférieur du remboursement conventionnel (tarif d'autorité).


Le dépistage orthodontique
Un dépistage précoce est très important. Il n’existe pas d’âge standard pour débuter un traitement.

Le praticien de l’art dentaire déterminera pour chaque situation, le moment le plus propice pour débuter le traitement en fonction de multiples paramètres. Ces paramètres sont liés à la génétique (croissance osseuse), à l’environnement (succion d’un doigt, respiration par la bouche, interposition de la langue pendant la déglutition,…), au stade d’évolution de la denture (pas toujours en relation avec l’âge civil), à l’intensité ou à la gravité de la ou des déformations, et à l’association des différentes déformations (très fréquentes en orthodontie car une déformation primaire induit des déformations secondaires). La maturité de l’enfant et sa capacité à coopérer, devra aussi être prise en compte.

Quelquefois, un traitement en deux étapes, séparées par une période de surveillance, sera indiqué ; pour empêcher une aggravation chez un très jeune enfant, puis pour achever le traitement après l’évolution de toutes les dents permanentes.